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Les moyens de déplacement à l'époque coloniale et de nos jours.
Cliquer sur l'image ou télécharger le PDF.
- Eléphants :
Vers 1932 :
Pas une 2CV mais une traction avant quand même... Ces éléphants servaient à la voirie.
- Pousse-pousse :
Vers 1930 :
Photo parue dans "Le Congo Belge" de Louis Franck, non daté mais sorti peu de temps après le voyage du roi Albert et de la reine Elisabeth au Congo Belge en 1928, avec la légende : "En pousse-pousse dans les avenues de Stanleyville". Le bâtiment à l'arrière-plan est la résidence du Gouverneur.
On n'en parle jamais, mais à l'époque, les Blancs se faisaient transporter en pousse-pousse ou en tipoï. Je me souviens, en 1949, avoir fait le tour de Léopoldville en pousse-pousse.
(Source : Pierre VAN BOST)
- Avion : voir la page "Aéroports".
- Bateau (voir aussi la page "Le fleuve") :
30 avril 1958 :
Embarcadère rive droite avec la vedette du C.F.L. :
Carte de 60 passages gratuits. Vues recto et verso ici.
- Chemin de fer : voir la page "Gare".
- Voitures :
1926 :
1946 :
1952 :
Concours d'élégance automobile au Stade de l'Athénée.
Concours d'élégance automobile, présenté par Mme Liégeois. Ce n'est pas sa Buick, mais au dos du document, il est inscrit "De Soto coupé grenat", avec la date de 1952.
(Source : Monique VANCALEMONT, décembre 2019)
Image extraite de CE FILM.
Août 1955 :
Les participants de cette caravane figurent sur une photo de l'album de Stanleyville.
1959 - Rallye Méditerranée - Le Cap :
Le Rallye Alger - Le Cap (ou Raid Méditerranée - Le Cap) était une compétition automobile de rallye organisée par Les Amis du Sahara et de l’Eurafrique avec le concours de divers Automobiles Clubs africains dont l’Association sportive de l’automobile club d’Alger, sous le contrôle après-guerre de la Fédération Internationale de l’Automobile, pour des voitures et des camions.
1 Prélude (1924)
2 Gestation (1930)
3 1re édition (1951)
4 2e édition (1953)
5 3e édition (1956)
6 4e édition (1959)
7 5e édition (1961)
Le 4ème rallye,
Alger – Le Cap, pour lequel les concurrents pouvaient s’engager :
soit pour une section Alger - Stanleyville,
soit pour la section Stanleyville - Le Cap,
soit enfin pour la totalité du parcours Alger - Le Cap,
quitte Alger à partir du 7 janvier 1959 pour arriver à Stanleyville à partir du 26 janvier.
La deuxième section quittait Stanleyville le 29 janvier pour arriver au Cap le 20 février 1959.
Après 44 jours de course, du 7 janvier au 20 février, l'Allemand Karl Kling, associé au copilote Rainer Günzler, remporta l'épreuve sur Mercedes 190D officielle, le Belge Olivier Gendebien terminant deuxième avec son épouse sur ID 19. Peugeot gagna la Coupe des Marques grâce à ses 203 (avec Henriot et les équipages Cochard / Laverny, Paysant / Largo et Gain / Gain), ainsi que la Coupe des Dames avec Henriot, Paysant et Largo, toutes trois épouses de membres des équipages masculins précités. La catégorie camions fut remportée par l'équipage Bachir Rouighi (propriétaire d'une compagnie de transports transsahariens) / Pellerin sur UNIC Verdon 6 cylindres de 130CV et 12 tonnes.
(Sources : Wikipedia, août 2016, http://algeroisementvotre.free.fr/site0306/rallye01/lecap000/lecap000.html et fichier PDF)
Le poids lourd Unic, le 6 cylindres 130 chevaux, type "Verdon", dans les environs de Stanleyville.
Vers 1978 :
CARWASH aux chutes Wagenia. Les voitures pouvaient stationner sur des zones rocheuses plates en bordure du fleuve. Les chutes Wagenia sont sur la droite de la photo.
(Source Harris ASMANIS)
Voir aussi la page "Garages".
Ecurie Okapi :
Qui peut fournir des infos sur cette écurie ?
- Camions :
1949-1950 :
Camion Chevrolet 1946 rive gauche.
- Taxis :
Publicité parue dans le journal "Le Stanleyvillois".
- Pirogues taxi :
(image en préparation)
Voir aussi la page "Les Pirogues".
- Vélos-taxi (toleka) :
Décembre 2007 :
"Beaucoup de gens investissent aujourd'hui à Kisangani dans l'achat de vélos pour pratiquer le toleka, le vélo-taxi. Des officiels tels que les chefs militaires, des hauts fonctionnaires, des commerçants moyens et tous ceux dont les affaires connaissent de plus en plus de difficultés, bref toutes les catégories sociales qui disposent d'une quelconque ressource, cherchent par ce moyen à se renflouer ou à survivre. Le gouverneur de région, par exemple, est propriétaire de plus de 200 vélos, dont la gestion quotidienne est confiée à un membre de sa famille.
Toleka est le mode impératif du verbe koleka qui en langue lingala signifie partir ou passer. Dans son usage actuel à Kisangani, il se traduit par 'passons', entendez : 'venez, je vous embarque'."
Texte de Jean Omasombo Tshonda
dans "MANIÈRES DE VIVRE -
Économie de la « débrouille » dans les villes du Congo/Zaïre" - Cahiers Africains n°49
Sous la direction de Gauthier De Villers, Bogumil Jewsiewicki et Laurent Monnier. - Ed. L'Harmattan - 2002.
Lire le texte complet ici.
Voir la page "News" concernant la mise en place d'une réglementation qui les concerne.
- Le bac
---> Vicicongo
---> S.T.A.
20 juin 2005 :
"Stanislas Abusa Tabango, Conseiller financier du Gouverneur de la Province Orientale a réceptionné, samedi 18 juin 2005 à Kisangani, un lot de 15 Bus de 20 places de marque Nissan Civilian, 268 motos, 80 vélos, 1 camionnette 4x4 et 1 Jeep. Il a déclaré à la presse que c'était un don du président, Joseph Kabila, à la population de la ville de Kisangani, Chef-lieu de la province orientale, et que les bus étaient destinés au transport en commun."
(source www.congolite.com)
Une dépêche de l’agence Dia signale que depuis le 29 août 2005, le transport en commun a repris après plus de dix ans dans la ville de Kisangani, chef-lieu de la province Orientale. La société Beltuk (Belect Transport Urbain de Kisangani) est chargée de la gestion de ces bus. Le prix d’une course revient à 250 Fc, soit un demi- dollar. La majorité de la population de Kisangani, la troisième ville de la Rdc, est habituée à emprunter des vélos-taxis connus sous le nom de « toleka ». Elle juge ce tarif prohibitif. Beaucoup d’habitants de Kisangani proposent le prix de 150 Fc. Une course de la commune de Mangobo au marché central (une distance estimée à 5 km) est fixée à 150 Fc. Les bus de Beltuk ont déjà quelques habitués, malgré ce prix trop élevé pour le pouvoir d’achat de la population de Kisangani. .../... Le transport en commun a cessé dans la ville de Kisangani dans les années ’90. Les habitants se déplacent depuis lors à vélo.
(Source : Louis-Paul Eyenga Sana - Le Potentiel - Edition 3532, septembre 2005)
C’est depuis le vendredi 26 août 2005 que les boyomais ont renoué avec le transport en commun grâce à la mise en circulation des bus de Belect Transport Urbain de Kisangani (Beltuk). Cette société de transport, dont la gestion a été confiée à Beltect (Ndrl : Boyoma Electricité) et à son président, Raymond Mokeni Ekopi Kane qui est aussi le président de la Fec/groupement de la province Orientale, exploite 15 bus, don de la Banque Mondiale au gouvernement de la Rdc.
.../...
Pour les autorités politico-administratives, il est de bon aloi que le gestionnaire de Beltuk applique un tarif social pour permettre à la population de se retrouver dans le don du gouvernement. Le transporteur, lui, fait prévaloir des arguments irréfutables tels que la charge du personnel (65 agents au total), l’achat du carburant (essence) localement à 1$ le litre et tant d’autres frais et taxes.
(Source : Digitalcongo.net - 7.5.2006)
Aujourd'hui (2008), il n'existe pratiquement plus de transport en commun à Kisangani. Beltuk a changé de stratégie : ces bus font la navette entre Kisangani et ses environs (Banalia, Bafwasende, ...)
(Source : Trésor Kibangula)