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Depuis la photo nommée « vers 1918 » (voir ci-après) jusqu’à celle nommée « 1948 », le bâtiment principal a subi différentes transformations. Dans l’ordre :
- Construction d’une avancée en façade sud-est (que j’appellerai perron), au pied de la tour centrale. Ce perron apparaît déjà sur la photo « 12 mars 1925 ».
- Agrandissement vers l’arrière, en prolongation de la façade sud-ouest, à gauche de la tour d’angle. On ne voit pas encore cet agrandissement sur la photo « environ 1930 », alors que le perron est, lui, bien visible.
- Démolition de la tour centrale. Sur les photos « 1980 » et suivantes, on voit bien que la tour centrale a disparu, désavantageusement remplacée par une avancée à trois châssis et toit plat. La première photo sur laquelle la tour centrale est absente est « 1948 ».
(Source : Marc TRUSSART - novembre 2015)
Vers 1918 :
Sans date (ex 1935) :
La photo est retouchée : des toits pointus ont été dessinés alors qu'ils n'existent pas.
L'entrée était située Square Léopold II.
12 mars 1925 :
Première expédition automobile transafricaine, la Croisière Noire est un défi lancé par André Citroën à ses concurrents de l’époque. Déjà en 1923, la Première Traversée du Sahara en Automobile avait permis de relier Touggourt à Tombouctou. La Croisière Noire se révèle plus audacieuse encore que l’aventure saharienne. Au raid sportif se substitue une course de fond de 20.000 km à travers le continent africain, dont les buts, toujours plus ambitieux, seront au départ de sa renommée.
La préparation de la Croisière Noire se poursuit pendant plus d’une année durant laquelle des dépôts de carburant et de vivres sont installés sur le trajet, des améliorations techniques sont apportées aux chenilles. L’itinéraire propose une voie nouvelle à travers le Sahara pour relier les colonies du Niger, du Tchad et de l’Oubangui-Chari avant d’atteindre, à travers la forêt équatoriale, Stanleyville au Congo belge. Dans la forêt équatoriale, la progression des autochenilles fut rendue plus facile par une piste que les autorités belges avaient fait ouvrir dans la végétation. De village en village le tam-tam annonçait leur venue, jusque chez les pygmées Mamvuti. Au cours du dernier bivouac en forêt avant d'arriver à Stanleyville, G.-M. Haardt décida d'aller jusqu'à l'extrême bout de l'Afrique en divisant la mission en quatre groupes qui se rejoindraient à Madagascar.
Le 12 mars, à Stanleyville, l'expédition a parcouru près de 9 000 kilomètres. Elle traverse alors dans toute sa largeur la partie orientale du Congo. Puis cap sur le lac Victoria où la mission éclate en quatre groupes pour rejoindre Madagascar après avoir traversé le Kenya, le Tanganyika, le Nyassaland, le Mozambique et l’Afrique australe anglaise. Chargée de missions par deux sociétés savantes, la Société de Géographie et le Muséum d’Histoire Naturelle de Paris, la Croisière Noire peut revendiquer le titre de mission économique, humanitaire, scientifique et culturelle.
Deux des cinq autochenilles de l'expédition Citroën Centre-Afrique dite "La Croisière Noire". Cliché pris lors de l'accueil de la mission à Stanleyville en mars 1925.
1925 :
Pendant que se déroule la Croisière Noire, voulue par Citroën pour faire de la publicité, un simple capitaine de l'armée française, sorti du rang grâce à ses dons de cartographe, le Capitaine Delingette, traverse l'Afrique d'Oran au Cap avec son intrépide épouse (n.d.l.r. : "Delingette" devient "Langet" sur la carte postale).
Contrairement à André Citroën qui a investi de grosses sommes d'argent, Louis Renault a seulement fourni une six-roues et financé le carburant. Il autorise le chauffeur Bonnaure, après avoir terminé la mission Gradis-Franchet d'Esperey, à partir avec les Delingette.
La Croisière Noire, qui a des objectifs ambitieux et variés, dispose d'une infrastructure énorme. Des dépôts d'essence et de pièces de rechange jalonnent le parcours. Le capitaine Delingette, lui, n'a que ce qu'il peut transporter dans sa voiture mais, bénéficiant d'une mission officielle, il a la possibilité de demander aux administrateurs qu'il rencontre de lui procurer de l'essence.
C'est le morceau de bravoure de l'aventure Renault en Afrique.
Le texte du télégramme envoyé par le capitaine Delingette à Louis Renault le 14 mai 1925 n'en donne qu'une faible idée :
"Depuis Nairobi, sous de fortes pluies, nous avons traversé le Tanganyika et la Rhodésie du Nord après avoir construit, réparé ou aménagé 129 ponts, dont onze se sont écroulés sous la voiture. Celle-ci a été plusieurs fois submergée. C'est la première automobile qui ait atteint Fort-Rosebery et Elisabethville nous a fait une réception enthousiaste dont le souvenir sera inoubliable pour nous".
(Source : "Renault en Afrique" - Marie-Christine ROUXEL - décembre 2005)
Sans date :
Environ 1929 :
Voir aussi le pousse-pousse devant la résidence du Gouverneur.
Sans date :
Sans date :
L'entrée avec les guérites.
1936 :
La Résidence.
(Source : Revue du Touring Club de Belgique, n° 19, 1er octobre 1936, page 299)
Sans date (ex 1916):
On voit à droite des étançons pour la démolition de la tour centrale.
1948 :
1955 :
Sans date :
1959 :
A la fin de l'époque coloniale fut construite une autre bâtisse, la Nouvelle Résidence du Gouverneur.
2 novembre 1972 :
A l'occasion de la visite du Président Mobutu, un défilé circule en ville, ici Boulevard Mobutu, devant l'ex-résidence du Gouverneur.
(Source Mario VALAZZA, décembre 2011)
1980 :
Mars 2003 :
"Avec l'arrivée des Nations Unies et la peinture pour ses bâtiments, la ville s'est peinte en bleu et blanc. Comment la peinture de l'ONU est arrivée jusqu'aux bâtiments publics et privés de la ville n'a jamais été élucidé à ma connaissance. "
George Kazolias, journaliste
Photo extraite de ce blog (en anglais) ou ici si le lien ne fonctionne pas.
Février 2006 :
A l'extrême gauche, l'ex-hôtel Le Phare.
Décembre 2007 :
Le bâtiment abrite les services de la mairie (2007).
Juin 2009 :
Septembre 2009 :
Février 2010 :
L'Hôtel de Ville de Kisangani.
Février 2010 :
Mars 2010 :
Un détail : l'éclairage public allumé en plein jour.
Novembre 2011 :
Juin 2012 :
Photos faites avant la réhabilitation de la mairie.
Pour voir la série complète, cliquer sur l'image ou ICI.
Décembre 2012 :
La mairie de Kisangani vue depuis la poste.
Mai 2013 :
Plan du rez-de-chaussée par la société CREATECH (architecte Théophile KALONJI) : cliquer ici ou sur l'image pour en voir plus.
Février 2014 :
Travaux de réhabilitation de la mairie.
Avril 2014 :
La mairie toujours en réfection.
6 mai 2015 :
Les travaux de réfection sont terminés.
Depuis peu, le bâtiment a retrouvé sa vocation première : le siège du Gouvernement Provincial.
2015 :
Cliquer sur l'image ou sur ce lien pour télécharger le document PDF complet.
Février 2016 :
Depuis le début de 2016, ce bâtiment qui abritait le Gouvernorat de la province Orientale sous le régime du Gouverneur Jean Bamanisa, est revenu à l’Hôtel de ville. Cette décision a été prise par le Commissaire spécial de la nouvelle province de la Tshopo, l’ingénieur Jean Ilongo Tokolo, le jour même de la cérémonie de la remise et reprise avec Jean Bamanisa en novembre 2015.
Le nouveau locataire, Augustin Osumaka, Maire de la ville de Kisangani, l’a occupé en janvier et a repeint le bâtiment tout en blanc. Les Boyomais l’ont baptisé « Maison blanche ».
(Source : Aliana Alipanagama, 17 février 2016).
Septembre 2019 :
Mi-février 2022 :
Mai 2023 :