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"J'ai toujours entendu, à partir du Km 21, parler de "route de l'Ituri" pour la route de Bunia et route de Lubutu pour celle de Bukavu. A la sortie de Kisangani pour la route passant devant l'ex-résidence Mobutu, on parle souvent de route des Arabisés ou des Bagenia, s'il y a elle porte un nom précis je l'ignore et je serais curieux de le connaître.
La route de l'Ituri relie Kisangani à Bunia et pas à Bukavu.
Les routes de Bafwaboli et des Arabisés (devant la résidence Mobutu) se rejoignent à 6 kms de Kisangani pour ne plus en former qu'une seule jusqu'au km 21 où elles se séparent, tout droit on part alors vers Bunia et à droite vers Bukavu. "
(Source : Nduku Yetu)
"Dans mes souvenirs d’enfance la "route de l’Ituri" était la route (non-asphaltée) qui passe devant le camp Ketele et devant l’entrée vers l’institut Champagnat.
J’en ai trouvé la confirmation sur le plan de Stan et par une indication manuscrite sur le dos d’une photo de l’institut.
Je me souviens vaguement de la construction avant l’indépendance de la route près du fleuve qui était en fait le tronçon de départ du projet de la route Stan-Bukavu. Cette route rejoint la "route de l’Ituri" et tourne vers le sud (direction Wanie Rukula, Lubutu … ) à l'endroit du nouvel aéroport. Il me semble qu’on l’appelait (logiquement) la "route de Bukavu".
On trouve sur l’équateur, encore aujourd’hui, ce petit souvenir : "Equateur, route Stan-Kivu, premier tronçon construit par … "
Je suppose que les véhicules n’utilisent plus la vieille route qui passe devant le camp pour prendre la direction de l'Ituri. D’autre part la route asphaltée n’est probablement plus associée à Bukavu (étant inachevée, elle n'arrive pas jusqu'à Bukavu) et est actuellement considérée comme le début de la route de l’Ituri ? "
(Source Peter SIMON, mai 2009)
Juillet 1969 :
Ce bâtiment est repris sur une carte postale :
Vers 1971 :
Le bâtiment en haut à gauche est l'ancienne résidence de Mobutu.
Février 2006 :
La résidence de Mobutu à l'abandon. Le chemin d'entrée est l'ancienne avenue Eisenhower qui a été absorbée dans la propriété (voir vue satellite ci-après) et condamnée par le mur d'enceinte..
Le portail d'entrée a été réalisé par les établissements Jouret Manumétal.
Le mur d'enceinte le long de la route de Lubutu/Bukavu.
La résidence de Mobutu est située au début de la route de Lubutu/Bukavu, à proximité de l'endroit où la rivière Makiso se jette dans le fleuve Congo : 
Passer le curseur sur l'image.
Décembre 2012 :
Le portail "historique" est toujours là mais recouvert de végétation...
Novembre 2013 :
Le "Palais du Léopard" ...
Début mai 2023 :
12 mai 2023 :
1955-1956 :
Mon père, Armand Dewitte, dirigeait à l'époque le chantier. On voit sa voiture à côté d'une base provisoire du chantier.
(Source : Jean-Philippe DEWITTE, avril 2016)
Vers 1956 - 1957 :
Les machines au chantier de la route Stan-Bukavu.
Travaux préparatoire à l'établissement d'un pont.
Un pont terminé.
La main d'oeuvre.
Incident de parcours.
Concassage des pierrailles.
Quelques véhicules.
Un atelier du chantier.
Construction du pont situé entre le km 30 et 40.
Construction du pont situé entre le km 30 et 40.
Construction du pont situé entre le km 30 et 40.
Construction du pont situé entre le km 30 et 40.
Construction du pont situé au km 51.
Construction du pont situé au km 51.
Construction du pont situé au km 51.
Construction du pont situé au km 51.
Mon père, Albert Courtens, en tant que chef de chantier, a dirigé l’exécution de trois ponts (photos ci-dessus) et d’une partie de la route également.
Le premier pont se situe au km 7, mais nous n’en avons pas de photo.
Le second pont se situe entre le km 30 et 40.
Le troisièmement, l’arrondi, se situe au km 51.
Une anecdote pour ce dernier pont : en se dirigeant un matin vers le chantier, papa a eu un accident de circulation, collision frontale (voir photo ci-après). Il se trouvait devant à coté du chauffeur. Par un heureux hasard, il avait gardé son casque colonial. Il a été emmené à l’hôpital de Stan. Il avait une commotion cérébrale et la mâchoire cassée.
En lui rendant visite, maman et moi, notre bus n’a pas pu pénétrer dans l’enceinte de l’hôpital. On y tournait le film « Au risque de se perdre » avec Audrey Hepburn. Pour mon plus grand plaisir, j’ai pu assister un peu au tournage.
(Source : Mireille Courtens, janvier 2022)
Camionnette de chantier accidentée.
(Source : Mireille Courtens, janvier 2022)
1957-1960 :
Entre juin 1957 et juin 1960, nous habitions une maison au Km 24 entre Stan et Wanie-Rukula. Il y avait une localité habitée par une dizaine de familles, des Français, des Belges, des Espagnols, ....
Notre maison était alimentée en électricité par un groupe électrogène, cela de 6h à 20h. Après, on devait s'éclairer avec des lampes à pétrole.
Le congélateur fonctionnait au pétrole.
La cuisinière marchait au gaz.
L'eau provenait d'un réservoir rempli de temps en temps. Elle provenait d'eaux souterraines, pompées et amenées par des conduites dans les habitations. Le réservoir d'eau n'était pas couvert et donc la pluie pouvait également aider à le remplir.
Ensuite, l'eau était versée dans un pot en pierre, filtrée et désinfectée avec des tablettes. A la maison, nous étions donc habitués à être économes avec l'eau.
Nous nous entendions très bien avec les Noirs des villages avoisinants.
(Source : Dirk Deprez, mars 2016)
Un hangar avait été construit au-dessus de la maison pour la protéger du soleil.
(Source : Dirk Deprez, mars 2016)
Au fil du temps, la maison fut recouverte de végétation...
(Source : Dirk Deprez, mars 2016)
La camionnette Volkswagen appartenait à la société Engema.
Elle était utilisée pour conduire les enfants des coloniaux à l'école à Stan et parfois à la piscine de Stan le dimanche.
(Source : Dirk Deprez, mars 2016)
Le bus scolaire et le brave chauffeur qui avait souvent du fil à retordre avec le groupe d’enfants. Pour nous calmer, il distribuait des bananes, ou il mettait sur la tête un tourne-disque à manivelle espérant que la musique nous calmerait.
(Source : Mireille Courtens, janvier 2022)
L'atelier au Km 24.
Marcel Deprez dans l'atelier.
1957-1960 :
L'entrée de Wanie-Rukula.
A l'époque coloniale, Wanie Rukula était un centre administratif assez important dirigé par un Chef de Poste belge. Ce centre dépendait du territoire de Ponthierville. Les plantations de café et d'hévéas des environs appartenaient à la société "Biaro" qui possédait des plantations rive gauche et rive droite du fleuve Congo (Maïko, Ngene-Ngene, Katende, Biaro, etc.).
Après l'indépendance, Wanie Rukula a continué à être dirigé par un Chef de poste congolais, qui, à bien des égards, se conduisait en potentat local. En 1961, à l'annonce de la mort de Patrice Lumumba (ex- premier ministre), le chef de poste de l'époque (un certain Emmanuel Badjoko) a décidé que pour assurer la sécurité des Belges qui oeuvraient sur son territoire, il était nécessaire de les regrouper à Wanie Rukula. C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés à 6 Belges en prison à Wanie Rukula (Beune, Dogniez, Declercq, mon père, mon frère et moi). Le lendemain de notre incarcération, vers 5-6 heures du matin, on me fit sortir de notre cellule et sous la surveillance d'une demi-douzaine de policiers armés (j'avais 19 ans !), on m'ordonna de mettre la voiture de mon père en marche. C'était une Mercury V8 de 1960. Le chef de poste monta à bord, démarra ... et on ne le vit plus ! On retrouva la voiture 15 jours plus tard, sur la route de l'Ituri .... intacte, mais en panne d'essence ! Quelques jours plus tard, inquiets de l'absence de leur chef, les policiers, sur les conseils de leurs "protégés" belges, se rendirent à Stanleyville d'où les autorités s'empressèrent d'envoyer un détachement militaire pour nous libérer.
(Source : Gilbert Hellemans, octobre 2016)
Entre 1957 et 1960 :
Mon père était chef d'une station de maintenance (ENGEMA) pour l'entretien des outils et des véhicules qui ont été utilisés pour la construction de la route Stan - Kivu.
(Source : Dirk Deprez, mars 2016)
Marcel Deprez devant une grue.
Marcel Deprez sur un moto scraper.
Engema a construit la route de Stanleyville en direction du Kivu et aussi les ponts nécessaires. Celui-ci fut construit par Engema en 1958.
(Source : Dirk Deprez, mars 2016)
Vers 1958 :
Au sud de Wanie-Rukula, mon père avec ses collègues lors de l'inauguration du monument indiquant le passage de l'équateur.
(Source : Dirk Deprez, mars 2016)
Mon père devant le monument.
(Source : Dirk Deprez, mars 2016)
L’inauguration de la stèle sur l'équateur avec la plupart du personnel d'Engema/Batignoles et aussi certains invités de la ville.
Pour voir la photo en grand avec quelques identifications de personnes, cliquer sur l'image ou ICI.
(Source : Mireille Courtens, janvier 2022)
1970 :
Familles Stanley et Leibbrandt.
Septembre 2008 :
Janvier 2009 :
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