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- La musique de la Force Publique (époque coloniale).
Devant le magasin Cominex.
Juillet 195? :
Musique de la Force Publique lors du défilé du 21 juillet 195? (année à trouver).
Bâtiments à identifier à l'arrière-plan (rive droite, rive gauche?).
1956 :
La fanfare militaire du 3ème Groupement défile à Stan à l'occasion d'une visite du Général Janssens, commandant en chef de la Force Publique. A l'arrière-plan à droite, les bâtiments de la nouvelle poste.
(Source : Jean-Pierre SONCK)
1959 :
"Mon papa, Richard Siémons, dirigeait la musique de la Force Publique. Lors du défilé du 21 juillet, c'était lui qui ouvrait la marche. A l'arrière-plan, le bâtiment de la nouvelle poste."
(Source : Liane SIEMONS)
1959 :
1959 :
30 juin 1965 :
Orchestre militaire devant Stan Radio.
Divers à compléter :
- Les orchestres dans les clubs et restaurants (époque coloniale).
11 février 1957 :
Mon père, Marcel Beguin, était un musicien bien connu au Congo sous le nom d'artiste Mickey Bunner. Il était également pilote d'avion.
(Source : Alain Beguin, avril 2008)
"Mickey Bunner" devant son Auster Aiglet.
23 mars 1957 :
Nelly Richard.
- Il y a eu une visite de Charles Trenet à Stan avant 1960 (source à déterminer...)
- Les petits chanteurs de la Cathédrale de Kisangani (2006) et autres chorales (à compléter) .
- Epoque actuelle (à faire)
Le gong :
1904 :
Photo parue dans "l'Annexe aux Annales du Musée du Congo" de 1904 avec la légende "Télégraphie indigène" et dans "Le Miroir du Congo belge" de 1929 avec la légende "Le gong télégraphique de Stanleyville".
Tous les centres avaient un gong qui permettait de communiquer avec les villages de l'intérieur. Je me souviens avoir vu un gong semblable à Ponthierville en 1949.
Dans le langage courant parlé au Congo Belge, qu’on pourrait appeler jargon colonial, le mot « gong » avait au moins deux significations:
1) le « gong » est l’instrument qu’utilisaient les indigènes pour transmettre des informations de village en village. C’était une sorte de tambour ou grand tam-tam constitué par un gros tronc d’arbre évidé. Les agents de l’Etat se sont servi de ce genre de télégraphie et avaient installé des « gongs » dans les postes de l’Etat.
2) le « gong » était aussi le signal sonore qui marquait le début et la fin des périodes de travail, que ce son soit émis par le sifflet d’une machine à vapeur ou même une sirène électrique. L’expression provient probablement du fait qu’au début de l’époque coloniale on utilisait des « gongs » à percussion pour appeler les ouvriers au travail.
Il me revient aussi qu’en kiswahili l’expression « kupiga ngoma (ou ngonga) » signifie battre le gong ou le tambour. La question est de savoir si le « ngoma » (ou ngonga) kiswahili est une déformation du mot français gong qui est un instrument de percussion utilisé pour donner un signal particulièrement sonore [Petit Robert] ou si le « gong » colonial n’est une mauvaise interprétation phonétique du mot « ngoma » (ou ngonga)?
Le dictionnaire Français-Kiswahili par E. Brutel (Père Blanc) édité à Maison Carré (Alger) en 1925 ne donne que le mot ngoma.
Le cours de kiswahili pratique par A. Verbeken (Commissaire de District honoraire), édité à Elisabethville en 1961, utilise pour "Tambour" aussi bien ngoma que ngonga. Le premier ouvrage donne probablement le swahili de la côte (Mombasa), tandis que le second est plus spécifique pour le swahili du Congo (Kingwana).
(Source : Pierre VAN BOST, 2009)
1959 :
Joueur de tam-tam.
Février 2014 :
Le chef du village Wagenia communique avec un tam-tam.
Pour mieux comprendre "le langage tam-tam" :
- texte de Robert GOEDERTIER ou lien direct
- texte de E.A.Christiane ou lien de son blog