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La Force Publique :
Au Congo de l'époque coloniale, il n'y avait strictement pas de policiers. Il n'y avait que la Force Publique qui était composée de militaires qui exerçaient également les fonctions de policier.
(Source : "La Société Anversoise du commerce au Congo et la violence structurelle dans l'Etat Indépendant du Congo", Daniel Vangroenweghe, mai 2005, Université de Gand.)
Selon certaines sources, le premier camp militaire de la FP (Force Publique) était situé aux Falls sur une île du Congo. En 1930, un grand camp en briques fut construit sur la rive gauche.
(Source : Jean-Pierre Sonck).
En 1960, la Force Publique comprenait trois groupements couvrant chacun deux provinces :
le 3e groupement, commandé par un colonel et dont le quartier général était à Stanleyville, regroupait les unités F.P. du Kivu et de la Province Orientale (PO), soit trois bataillons d'Infanterie (plus ou moins 800 hommes chacun), deux bataillons de Gendarmerie (plus ou moins 860 hommes chacun), un escadron de reconnaissance (jeeps, camions et blindés M-8 Greyhound - plus ou moins 300 hommes), une compagnie de Transport, une compagnie de Prévôté Militaire (plus ou moins 100 hommes), un peloton Mortiers lourds 4"2, une compagnie de Génie de combat et un centre d'Instruction (Lokandu).
Chaque localité importante (chef-lieu de district) disposait d'une compagnie de gendarmerie détachée du bataillon, soit 150 hommes ou d'un peloton de gendarmerie détaché du bataillon, soit 50 hommes. Ainsi, le 16e bataillon de gendarmerie du camp Ketele avait une compagnie détachée à Buta, Bunia et Paulis et un peloton de gendarmerie était détaché à Opala, Aketi, Mahaghi, Aba. La garnison de Stanleyville comprenait le 5e bataillon d'Infanterie (plus ou moins 800 hommes) caserné au camp Prince Charles sur la rive gauche. Sur la rive droite étaient casernées la compagnie de Transport et deux compagnies de gendarmerie du 16e bataillon au camp Ketele (plus ou moins 300 hommes) et la 3e compagnie de Prévôté Militaire au camp Léopold.
Le quartier général du 3e groupement commandé par un colonel était à Stanleyville avec son Etat-Major (S1/S2/S3/S4), sa section de transmissions radio et ses unités logistiques (poudrière rive gauche et les dépôts du camp Ketele).
Pour information, quelques grades et leur attribution :
Colonel : groupement,
Lieutenant-Colonel (Lt Col) : bataillon
Major : bataillon
Capitaine : compagnie
Lieutenant : peloton
Sous-lieutenant : peloton
Sergent : section
(Source : Jean-Pierre Sonck).
LES FORCES DE POLICE ETAIENT PRESENTES AU CONGO A PARTIR DE 1891.
Créée officiellement par le Décret du Roi-Souverain du 30 octobre 1885, la Force publique (F.P.) fut, jusqu’en 1950, la seule force armée présente sur le territoire du Congo belge. Une unité métropolitaine ne stationne pour la première fois au Congo qu’en novembre 1953, sa mission s’inscrivant dans le cadre plus large de la défense nationale belge.
Dès le départ, la F.P. reçut une double mission : 1° occuper et défendre le territoire 2° y maintenir l’ordre. Ses effectifs, tant européens que congolais, furent toujours calculés au plus juste en raison de problèmes budgétaires. Les effectifs furent toujours largement inférieurs à 25.000 hommes, chiffres globaux qui ne furent atteints qu’en 1959.
Ce deuxième point de la mission de la F.P. a fait croire, pendant longtemps, que la Police du Congo Belge ne fut créée qu’après la deuxième guerre mondiale.
Il existait pourtant au Congo, une force de police tout à fait indépendante de la F.P. En effet, depuis 1926, un décret autorise le Gouverneur général à créer des corps de police municipale indépendants de la Force publique. La constitution de tels corps, créés en 1927 à Léopoldville, Elisabethville, ensuite à Matadi, Stanleyville et Likasi se heurte dès le départ à des difficultés d’ordre budgétaire, de recrutement de personnel civil qualifié, d’entraînement et d’encadrement, de telle sorte que, sauf dans quelques grands centres, on s’en tient à la formule plus économique d’une police territoriale constituée de soldats F.P. placés aux ordres directs de Commissaires de police civils ou de personnel territorial. Cette force de police n’était cependant pas armée, seuls les Commissaires de police, tous de nationalité belge, avaient l’autorisation de disposer d’une arme qu’ils ne portaient jamais, du moins jusqu’à la fin des années cinquante à des occasions tout à fait exceptionnelles.
Il faudra attendre décembre 1948 pour qu’une ordonnance du Gouverneur général crée un corps de police territoriale dans chacune des six provinces, à charge pour chaque Gouverneur de province d’en fixer les effectifs et d’en déterminer l’implantation territoriale. Cette police va dès lors se développer et ses effectifs croître de 2.500 hommes en 1950 à environ 7.500 en 1959.
Il est à remarquer qu’au temps de l’Etat Indépendant du Congo, un Arrêté du 5 octobre 1891,
avait déjà institué une force de police :
1° - « Il est institué à Boma, sous le nom de police administrative, un corps spécialement destiné à assurer l’ordre et la tranquillité. Une surveillance continue constitue l’essence de son service ».
2° - « Le corps de police administrative est placé sous les ordres d’un agent commissionné en qualité d’officier de police judiciaire qui prend le titre de commissaire de police… ».
3° - « Le corps est recruté parmi les soldats de la Force publique par le Commandant de la Force publique ».
Une deuxième particularité, peu connue, est également intéressante à rappeler, il s’agit du corps de police du Katanga, créé par le Décret du 2 septembre 1900 qui stipule ceci :
1° - « Le Comité spécial du Katanga est autorisé à organiser, sous le nom de police du Katanga, une troupe armée, destinée à assurer le maintien de l’ordre, ainsi que la protection des personnes, établissements et vapeurs, dans les territoires soumis à son action ».
2° - « Le corps est recruté au moyen d’enrôlements volontaires faits sur place par le Comité ».
(Source : Pierre VERCAUTEREN, mai 2011)
Sans date :
Sans date :
La garde.
La Force Publique.
3 novembre 1904 :
La musique de Stanleyville.
1925 :
Le Prince Léopold au port.
Le Prince Léopold saluant le drapeau de Tabora.
Visite du Prince Léopold.
Revue des troupes.
Le Prince Léopold à la sortie du Te Deum.
Peut-être à la même époque :
Fête militaire - jeux.
Sans date :
Défilé des troupes à Stanleyville.
1929 :
1931 :
Le tampon est de Stanleyville mais les lieux ne semblent correspondre à rien dans la région.
Sans date :
Habitation du Commandant de District.
Où se trouvaient ces bâtiments ?
Vers 1932 :
Le nouveau garage de la Force publique à Stanleyville.
(Source texte et photo : L'Illustration congolaise, n° 128, 1er mai 1932, page 3985).
1937 :
Arrivée de Philippe BROUSMICHE à Stanleyville. Responsable commercial Belgika, il parcourt le nord-est du pays avant d’être mobilisé en mai 1940. En 1941, il participe à la campagne d’Abyssinie en tant que chef de section de mitrailleurs au sein du XIe bataillon de la Force publique. Jusqu’en 1962, il est affecté successivement au Congo, au Rwanda et au Burundi. À titre privé, il fut alors chargé de relance économique dans les Uele et d’activités commerciales jusqu’en 1970. Enfin, soutenu par divers donateurs privés et officiels dont les Fraternelles belges d’anciens officiers, il défendit les intérêts des anciens combattants congolais au sein de l’Unaco en leur procurant médicaments, vivres et matériels.
Le Major Herbiet,
commandant Ie
Xléme bataillon, remet
le 21 juillet 1942, la
croix de guerre 40 au
Lt Dejosé et à l'adjudаnt Brousmiche.
Voir le bulletin de l'URFRACOL consacré à Philippe Brousmiche.
Voir la revue Mémoires du Congo de septembre 2011 qui contient un article sur la Campagne d'Abyssinie où s'illustra Philippe Brousmiche.
On le sait trop peu – ou on ne le sait pas du tout – la seule bataille gagnée par les Belges
pendant la guerre 40-45 l’a été par des coloniaux et des troupes congolaises.
Il y a 70 ans, ces troupes belgo-congolaises, dont la devise était “Comme il se doit”,
remportèrent les victoires d’Asosa, de Gambela et de Saio en Abyssinie !
1941 :
1947 :
Note acquittée de la Société Air Transport à Stanleyville qui a programmé des vols de vulgarisation au bénéfice des soldats de la Force Publique dans le cadre du programme d'éducation réservé à la troupe.
8 décembre 1947 :
Concours de fables indigènes.
Un "Officier d'Éducation" dans les camps de la Force Publique prenait l'initiative d'organiser des activités : projections cinématographique, centres culturels, vol d'information avec la Sabena, etc.
1952 :
Entrée de l'Etat-Major du 3ème Groupement de la Force Publique, avenue Lothaire.
En savoir plus sur la Force Publique (livre de Guy De Boeck).
En 1940, Stanleyville disposait de trois camps militaires, celui de la rive gauche, baptisé camp « Prince Charles », celui de la Tshopo baptisé camp « Prince Léopold » et celui de la route de Bafwaboli, non-loin du village des Arabisés et de celui des Wagenias, baptisé camp « Sergent Ketele » en souvenir d’un Congolais qui avait donné sa vie pour la Belgique en 1916. Ce camp avait été inauguré en 1935 et abritait la 3e compagnie de pionniers-pontonniers, la 3e compagnie d’artillerie d’infanterie (canons Saint Chamond) et la musique militaire du 3e Groupement. Un camp provisoire baptisé camp des Eléphants existait également à neuf kilomètres de la ville sur la route de Bafwasende. Il servait dix jours par an aux unités de Stanleyville pour une période de tirs et de manœuvres. Ce camp de huttes était insalubre car il était situé dans un endroit déboisé de la forêt le long d’un ruisseau marécageux infesté de moustiques.
Lors de la déclaration de guerre de mai 1940, la Force Publique du Congo Belge ne disposait de peu de moyens pour empêcher une éventuelle attaque des forces italiennes qui occupaient l’Ethiopie. Si l’armée du « Duce » avait envahi l’est du Congo en traversant le Soudan, le 3e Groupement commandé par le colonel Mauroy aurait disposé de …deux bataillons bataillons d'infanterie armés de fusils Mauser et de six mitrailleuses Hotchkiss désuètes et d’une compagnie cycliste sur pied de guerre pour barrer la route aux Italiens. La compagnie cycliste avait un rôle de reconnaissance. Les munitions des canons Saint Chamond de 70 mm dataient de 14-18 et les mortiers Stokes ne disposaient que de 100 coups par pièce. Les forces italienne d'Abyssinie (Ethiopie) étaient estimées à 250.000 hommes, 180 tanks légers et 220 avions !
(Texte "Les camps militaires de Stanleyville", juillet 2009, Jean-Pierre SONCK)
Voir aussi la page "Musique".
22 juillet 1960 :
La Police :
28 septembre 1956 :
Au commissariat de police de Stan.
Au milieu du groupe, à côté de la dame, le commisaire de police Dekeyser qui fut affecté, après 1960, à la police de Mouscron.
(Source : Jean-Pierre Vandamme, décembre 2017).
Mai 1958 :
Le staff de la police de roulage de Stan avec le Commissaire Willems.
Juillet 1958 :
La clique de la Police de Stan prête pour le défilé du 21 juillet.
Avril 1963 :
Scène de rue à Stanleyville où un policier nigérian de l'ONU effectue une prestation dans le cadre d'une collaboration avec la police locale.
Camp Prince Charles :
Situé Rive Gauche.
1951 :
11 juillet 1947 :
SAR le Prince Charles passe en revue les troupes du camp qui ont tenu à lui présenter leur mascotte.
Sans date :
5ème Bataillon de la Force Publique.
1955, parade de la Force Publique :
1958 :
Vue aérienne des installations.
Ce qu'il en reste en février 2020.
Camp Prince Léopold :
Sans date :
Je cherche l'auteur, le site internet ou l'origine de cette photo.
1971 :
Cette guérite très particulière existait déjà à l'époque coloniale. A l'arrière-plan, à gauche, l'entrée du camp.
La guérite en 1939 :
Les Pompiers :
Cliquer ici pour accéder à la page consacrée aux Pompiers.
La Prison :
Pour aller à la page "Prison", cliquer sur l'image.