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A l'époque coloniale, les excursions étaient individuelles (peu de voyages organisés).
Je me souviens que nous sommes allés en famille à Bengamisa (où l'on trouvait de belles chaises sculptées par des artistes locaux), à Yangambi, à Wanie Rukula et plus loin encore sur la ligne de l'Equateur. Pour des citadins, c'était goûter un peu à ce que connaissaient ceux qui vivaient vraiment en brousse...
Sur un film 8mm tourné par mon père, on voit une chute d'eau de couleur jaune-ambre accessible par un sentier en pleine forêt. J'ignore où elle se situait. C'était un but d'excursion connu de peu de gens (voir ci-après).
(Source Jean-Luc ERNST)
Une des excursions dominicales des Stanleyvillois en dehors de Bengamisa et de la Cabane Bambou était le club-house de Yangambi avec sa magnifique piscine. (Source René Biebuyck)
Il y avait des soirées dansantes le samedi au Stanley, au Guest-House Sabena au Pourquoi Pas, à l'Hôtel Wagenia... Il y avait également, un peu en dehors du centre, deux établissements l'un sur la Route des Éléphants, "la Caravelle", et l'autre sur la route de Simi Simi, "le Richelieu". (Source René Biebuyck)
Parmi mes souvenirs, il y a aussi un endroit de visite surnommé "La Cabane Bambou" qui était une culture d'hévéa près de Stan.
(Source Jean-Luc ERNST)
La Cabane Bambou se trouvait sur la Route des Éléphants.
Itinéraire: prendre la route de l'Ituri - celle qui commençait au Ciné Star - et poursuivre en traversant ce que l'on appelait le quartier asiatique ou quartier des Hindous. Aller ensuite vers le camp militaire Ketele et traverser la cité indigène que l'on appelait le Bruxelles. Quelques kilomètres plus loin (+/- 5?), on parvenait à une première fourche de la route: à droite, celle qui continuait à longer le fleuve et menait vers Wanie-Rukula; à gauche, la voie principale de l'Ituri toujours. Quelques kilomètres plus loin encore (de nouveau +/- 5?), nouvel embranchement: à droite, la route principale qui menait vers le 229, Nia-Nia, Béni, Butembo et le Ruanda-Urundi (orthographe d'époque); à gauche enfin, cette fameuse "Route des Éléphants". Plus loin, sur celle-ci, on trouvait le bar-dancing "La caravelle" d'abord, puis la Cabane Bambou.
Pour info, la Route des Éléphants a été ainsi nommée, non comme beaucoup le croient, parce qu'elle servait à des transports par éléphants, mais simplement parce qu'elle était l'itinéraire naturel de troupeaux d'éléphants libres dans la région. Notre père se souvenait d'ailleurs parfaitement de chasseurs qui s'en étaient donné à cœur joie, avant la guerre surtout.
La Cabane Bambou ne se trouvait donc pas sur la Route de Buta au-delà de la route de la Tshopo. Cette Route de Buta menait vers Banalia et Bengamisa (renommée pour ses chaises très particulières: taper "chaises de Bengamisa" sur Google).
Amicalement,
Jacques Dassy (mars 2014)
La récolte du latex par des incisions dans l'écorce de l'hévéa.
Il y avait là une buvette et un étang où on pouvait pêcher.
(Source Monique VAN OUTRIVE, 2009).
Février 1956 :
L'endroit représenté sur ces deux photos serait très probablement "la Cabane Bambou".
Vers 1957 :
La source de la Cabane Bambou. Elle était utilisée lors des camps de scouts.
A part les pêcheries des Wagenias et le marché sur les pirogues, il n'y avait pas de curiosités "historiques" à visiter dans la région. A défaut, la plupart des européens sont allés voir au moins une fois les chutes de la Tshopo. Des classes d'élèves se sont rendues à la centrale hydro-électrique ou à la station d'épuration d'eau.
Mon père a participé à une visite guidée de l'usine qui embouteillait le Coca Cola mais j'ignore s'il s'agissait d'une des deux brasseries ou de l'usine Coca Cola située Avenue du Lac Edouard.
(Source Jean-Luc ERNST, 2009).
En 1958, une nouvelle cascade était découverte près de Stanleyville.
Cliquer sur l'image pour voir le film ou accéder par ICI.
Très peu connue car uniquement accessible à pied au travers de la forêt, j'ai eu le privilège de la voir vers 1959, quelques mois après sa découverte.
Je ne me souviens plus de l'endroit où elle se trouve.
Si quelqu'un peut la retrouver, ce serait formidable car ce petit joyau pourrait être un atout touristique supplémentaire pour la région de Kisangani.
(Source Jean-Luc ERNST, juillet 2013).
Juillet 2008 :
Ce sont les chutes Bangombe sur la rivière Amunyala à 45 km (PK45) de Kisangani sur la route vers Lubutu. Il faut faire une marche de 5 km dans la forêt primaire pour l'atteindre.
(Source Kristina DE RYCKE, août 2013).
L'eau est d'une tonalité jaunâtre caractéristique. Peut-être chargée en fer ?
Février 2010 :
La marche dans la forêt avant d'atteindre les chutes.
Enfin..., les chutes...
C'est la saison des basses eaux.
Les fameuses marches sont accessibles aux "piétons".
Ces photos sont extraites du blog de Sander AELVOET. Sur ce blog, cliquer sur les images pour les visionner en grand.
Septembre 2011 :
Une marche d'une heure trente par un sentier dans la forêt est nécessaire pour atteindre les chutes.
Les chutes après l'effort...
La rivière est poissonneuse et permet la pêche à la manière des Wagenias...
Cette chute fait partie du projet de développement touristique de la région de Kisangani tel que prévu dans le Programme d'action 2012 de l'Agence de l'Office National du Tourisme.
(Source Peter SIMON, août 2013).