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1946 :
Il me semble que la légende est incorrecte : le pont Bailey est déjà construit (voir photo du haut à l'arrière-plan). Il s'agit ici du chantier de construction de la centrale.
En 1949, la centrale électrique de Stanleyville-Rive Gauche fut renforcée au moyen d'un groupe électrogène de 250 kW et d'une machine à vapeur de 270 chevaux. En 1954, la centrale fut équipée d'un groupe plus puissant.
Le Syndicat pour l'électrification de Stanleyville formé dès 1948 par le C.F.L. avec la Régideso, dans le but d'étudier la captation des chutes de la Tshopo, entra en 1950, dans le capital de la Société des Forces Hydro‑électriques de l'Est de la Colonie chargée de la construction d’une centrale hydro-électrique sur la rivière Tshopo à Stanleyville Rive Droite… La centrale hydro‑électrique de la Tshopo, d'une puissance de 12.500 kW fut inaugurée en 1955 et une ligne aérienne à haute tension fut lancée au‑dessus du fleuve Congo pour desservir la rive gauche et alimenter les installations du chemin de fer.
(Extrait du « Rail au Congo belge », tome 3 [page 234], 1945-1960, Editions Masoin, Bruxelles, 2008)
1er février 1954 :
En construction, le canal d'amenée d'eau vers la centrale. En haut à gauche de la photo, l'endroit où se fera la prise d'eau en amont du pont-barrage.
1er mars 1954 :
Au bout du canal, l'emplacement de la centrale à construire.
15 avril 1954 :
Le canal commence à prendre forme (à comparer avec la photo prise du même endroit le 1.2.1954 ci-dessus). A droite, le bétonnage du mur assis sur la bonne roche est en cours.
Le canal est traversé en son milieu par la route qui va vers le pont sur la Tshopo (visible à gauche). On laisse la route en place jusqu'au dernier moment sur son socle de roches qui barre le canal.
9 juillet 1954 :
Revêtement de protection des murs du canal. Au fond, la centrale en construction.
Construction de la prise d'eau côté Tshopo.
A gauche, la passerelle joignant les piles est en cours de bétonnage. Le pertuis central est laissé ouvert pour permettre l'évacuation des déblais du canal. On distingue à l'arrière-plan la rampe en terre remontant vers la droite.
Détail des échafaudages côté canal.
Les mêmes échafaudages vus depuis le lit de la Tshopo qui a été détournée.
Vue plus générale de la prise d'eau en construction.
4 septembre 1954 :
Au fond, la centrale en construction.
Vue depuis la centrale. Finition du revêtement du fond du canal. Au fond, la route sur le bouchon rocheux toujours en place.
4 octobre 1954 :
Les grilles de protection sont placées devant la prise d'eau. Elles sont destinées à empêcher le passage de troncs d'arbres et autres matériaux encombrants qui pourraient endommager les turbines de la centrale en aval.
3 décembre 1954 :
Le lit de la rivière est rectifié et devant la prise d'eau, la fosse de désablage est bétonnée. Au pied de la prise d'eau, on voit les bouches d'entrée pour les galeries à sable. Les grilles de la prise d'eau sont en place à l'exception du pertuis droit qui reste ouvert pour permettre l'accès au canal (camion).
Le revêtement de la paroi est terminé. Au fond, la centrale. A l'avant-plan, trois guideaux en béton armé fixés sur le fond du canal. Quelqu'un peut-il me dire à quoi ils servent? Le fond du canal est recouvert de sable pour le protéger durant les travaux.
7 janvier 1955 :
A droite, installation du portique destiné à la manutention des batardeaux de la prise d'eau. A l'avant-plan, la finition est terminée sur le bord supérieur du mur du canal. A l'arrière-plan, le bouchon rocheux a été enlevé et un pont Bailey lancé au-dessus du canal. La finition de la paroi reste à faire à cet endroit (roches apparentes).
1957 :
L'évacuation des eaux à la sortie des turbines.
28 décembre 1958 :
Photos prises au village des Wagenias à la rive gauche et sur lesquelles on distingue un des pylônes supportant la ligne haute tension jetée au-dessus des rapides des Stanley-Falls.
Après une minutieuse et longue recherche sur la vue satellite, j'ai pu trouver le pylône rive droite.
(Pierre VAN BOST)
Août 2007 :
Une autre vue d'un des pylônes.
Après que ses installations furent alimentées par la centrale de la Tshopo, le C.F.L. maintint un groupe électrogène de réserve servant en cas de panne du réseau. Ce groupe se trouvait dans un bâtiment situé rive gauche.
Ce bâtiment abritait, en plus du groupe électrogène, le central téléphonique du C.F.L. et l’atelier électrique. C’est le bâtiment marqué « 4 » sur le plan de la Rive gauche en 1959 de J.C. Girboux.
(Source : Pierre VAN BOST)
Avant la construction de la centrale hydro-électrique à la Tshopo, un organisme parastatal (siège à Bruxelles) était chargé de la fourniture d'électricité et d'eau potable (régie des eaux et d'électricité).
"Traitement d'épuration de l'eau à la Tchopo par ionisation ozone. En 1953, l'électricité est fournie par une centrale à moteur diesel entraînant des génératrices au nombre de 4. Le chef technicien était à l'époque M. Devulder, qui avait été gravement brulé par l'explosion d'un des moteurs de la centrale vers l'année 52. La centrale électrique se situait le long du fleuve, passé le port. Le bâtiment administratif, lui, se situait près de l'ancienne poste. Mon père, G. Taillet, s'occupait de l'administration dans les années année 1953-1956."
(Source :
Christian TAILLET, 2009).
1960 :
La centrale hydro-électrique de la Tshopo a une capacité de 18.800 Kwh.
(Source : "Guide de l'investisseur du secteur des mines et hydrocarbures" édité par la Cellule Technique de Coordination et de Planification Minière (C.T.C.P.M.) en juin 2003. Guide au format Pdf téléchargeable ici).
Sans date :
Je cherche la provenance de cette photo de la centrale hydro-électrique (auteur, site, date).
Janvier 1962 :
"L'aviation américaine transporta, la semaine dernière, des générateurs de courant à Stanleyville pour y rétablir l'électricité."
(Source : Europe Magazine)
La réhabilitation de la centrale :
25 février 1998 :
La SNEL fait un effort pour la centrale de la Tshopo.
Le patron de la Société Nationale d'Electricité (SNEL), Lubangi Mwana Kahenga, a remis récemment 128.000 $ aux autorités de la Province pour remettre en marche la centrale hydroélectrique de la Tshopo près de Kisangani.
(Source : AFRICA ENERGY INTELLIGENCE - Edition française n° 340 - 25/02/1998)
30 juillet 2002 :
Le générateur électrique fourni par la Croix Rouge (photo de juillet 2008).
Améliorer
l'approvisionnement électrique d'une ville pour lui
garantir l'accès à de l'eau
potable peut à première vue
paraître bizarre. Et pourtant,
c'est exactement ce que le
CICR (Comité International de la Croix-Rouge) a fait à Kisangani, où il
vient d'achever d'importants
travaux d'ingénierie dans la
centrale hydroélectrique sur
la rivière Tshopo. Cette
installation importante, cruciale pour une ville coupée du reste du monde extérieur en raison de la
guerre, ne sert pas seulement les besoins de la population, mais alimente également en électricité
l'unique station de traitement d'eau de Kisangani.
Des trois turbines installées dans les années 50 et 70, une seule fonctionne encore.
La phase finale du projet de réhabilitation a eu lieu en juillet 2002
lorsque les ingénieurs d'Alsthom et ceux du CICR ont collaboré avec la SNEL afin d'installer de
nouveaux régulateurs et des pompes de refroidissement pour la turbine et d'effectuer des travaux
de maintenance générale.
A l'intérieur de la station sur la Tshopo. L'installation en premier plan est la superstructure de la turbine stabilisée par le CICR.
La turbine devrait en principe fonctionner
convenablement pendant au moins deux ans pour permettre à la station de traitement de l'eau, qui consomme environ 15% de l'électricité
produite, de continuer à fonctionner. En plus de
ce projet de turbine, le CICR soutient depuis
1997 la compagnie nationale des eaux,
Regideso, en lui fournissant des centaines de
tonnes de produits chimiques essentiels pour le
traitement de l'eau, des pièces de rechange et
autre matériel. Le CICR a également réalisé des
forages et creusé des puits (une quarantaine au
total) dans des quartiers de la ville qui ne sont
pas raccordés au réseau de distribution d'eau.
Lire le document complet.
21 mai 2003 :
Bruxelles et l'électricité rebelle.
Les travaux de réhabilitation de la centrale hydroélectrique de la Tshopo qui alimente la ville de Kisangani, contrôlée par les rebelles du Rassemblement Congolais pour la Démocratie, vont démarrer le 17 juin prochain pour se terminer à la fin avril 2004.
(Source : AFRICA ENERGY INTELLIGENCE - Edition française n°463 - 21/05/2003)
Début novembre 2003 :
MM. Mbi (Directeur et chef de la mission multi-bailleurs) et Xavier Devictor (Banque Mondiale) après la visite de la turbine en panne à Kisangani.
Du 1er au 6 novembre 2003, une « Mission multi - bailleurs de haut niveau », forte de douze membres a visité six villes de la République Démocratique du Congo, à savoir : Gbadolite dans la province de l’Equateur, Kisangani dans la Province Orientale, Goma dans le Nord-Kivu, Bukavu dans le Sud Kivu, Lubumbashi dans le Katanga et Mbuji-Mayi dans le Kasaï - Oriental. Cette délégation était conduite par Monsieur Emmanuel MBI, Directeur en charge du secteur Afrique Centrale et des Grands Lacs à la Banque Mondiale.
Le rapport de la mission.
6 au 12 novembre 2004 :
Eau et assainissement :
La ville de
Kisangani rationne l’eau courante à la suite
d’une panne au niveau de la centrale hydroélectrique de la Tshopo. La carte mère
du régulateur électronique aurait été grillée
par la foudre. Son remplacement prendrait
encore quelques jours car elle est attendue
de NEYRPIC/ALSTOM, installé à Grenoble, en France.
(Source : UNOCHA (Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires en République Démocratique du Congo), Kinshasa)
25 janvier 2005 :
Reprise des travaux de réhabilitation de la Tshopo.
Les travaux de réhabilitation du groupe II de la centrale hydroélectrique de la Tshopo ont repris ce mercredi. Ces travaux ont été interrompus pendant huit mois suite au manque de matériel et au non-paiement des prestations des techniciens de la société belge Alstom.
Après le déblocage des finances en septembre dernier, les travaux ont repris à la centrale hydroélectrique de la Tshopo. Ils sont exécutés dans un premier temps par une équipe de trois techniciens belges de la société Alstom, appuyée par des techniciens congolais venus de Kinshasa et ceux de Kisangani.
M. Lambeau, chef de chantier à la centrale hydro-électrique de la Tshopo, en ce premier jour de début des travaux, explique : «Il y a plusieurs équipes qui vont travailler à des endroits différents. Mais les priorités c’est d’abord le démontage de la turbine, les essais de la masse magnétique autour de l’alternateur. En parallèle, il est souhaitable que notre bateau qui est depuis dix jours à Kisangani, au port de Sep-Congo puisse gagner le quai de l’Onatra afin de nous permettre de le décharger».
Pour rappel, ces travaux avaient été interrompus en avril 2003. 40% de ces travaux seulement avaient été réalisés. Si tout fonctionne bien, le groupe II sera opérationnel dans huit ou neuf mois, a déclaré M. Lambeau.
(Source : Le Potentiel, Edition 3332 du 25.1.2005)
15 juin 2005 :
"Tshopo" bientôt réhabilité.
Alstom ACEC Congo doit achever d'ici le mois d'octobre la réhabilitation de la deuxième turbine de la centrale de Tshopo (18,8 MW) qui en compte trois (dont une seule opérationnelle) et qui alimente la ville de Kisangani.
(Source : AFRICA ENERGY INTELLIGENCE - Edition française n°512 - 15/06/2005)
3 juillet 2007 :
Le Chef de l’Etat s’imprègne des difficultés de la Régideso/Kisangani.
Le Président de la République, Joseph Kabila Kabange, a exprimé lundi sa volonté de voir la production de la Régideso/Kisangani augmenter et les équipements renouvelés, l’eau figurant parmi les cinq chantiers du Président de la République. Le Chef de l’Etat a été informé de la vétusté des équipements pour lesquels il a demandé le remplacement afin que la desserte en eau soit régulière sur l’ensemble du chef-lieu de la Province Orientale. La REGIDESO/Kisangani dispose de deux usines, à savoir la Tshopo 1 et la Tshopo 2 dont la capacité est de 30.000 m³/jour.
(Source : News CTB-RDC)
17 août 2007 :
Plus de 20 millions d’euros consentis par la Coopération belge pour le développement de Kisangani
La Coopération belge a mis à la disposition de la ville de Kisangani une enveloppe globale d’environ 20 millions d’euros. C’est l’attaché de cette coopération à l’ambassade de Belgique à Kinshasa qui l’a annoncé mercredi 15 août. Peter Vermaerke a fait cette annonce à l’issue d’une mission mixte Belgo-congolaise effectuée au chef lieu de la Province Orientale. Ce don sera destiné à la réhabilitation du groupe 3 de la centrale hydroélectrique de la Tshopo et du réseau de distribution de la SNEL et le secteur de la santé. Il couvre également le Programme d’appui aux initiatives de développement communautaire, PAIDECO en sigle.
(Source : Le Révélateur.net)
21 novembre 2007 :
Tata Group veut réhabiliter la Tshopo.
Une délégation comprenant des ingénieurs du groupe indien Tata et de la société de droit congolais Beltexco, dont le Managing Director Mazhar Rawji est également indien, s'est rendue début novembre à Kisangani. ... Il est question de construire une seconde centrale dénommée Tshopo II ... par Alstom sur un financement belge (8 millions d’euros).
(Source : AFRICA ENERGY INTELLIGENCE - Edition française - 21/11/2007 et DigitalCongo.net)
Lire le document.
La centrale Tshopo 2 (en haut à droite sur le plan) prévue en vis-à-vis de la centrale Tshopo 1 actuelle. Le canal d'amenée d'eau serait alimenté par le pont-barrage existant.
8 janvier 2008 :
Mission d'étude pour la réhabilitation de la centrale.
Document élaboré par la CTB (Coopération Technique Belge) sous le nom de "Projet AFEK" (Projet d'Appui à la Fourniture d'Electricité à la ville de Kisangani).
Lire le document.
26 août 2008 :
Le financement de la réhabilitation de la centrale est pris en charge par la Direction Générale de la Coopération au Développement Belgique.
La Direction Provinciale de la Société Nationale d’Electricité (SNEL) à
Kisangani n’est pas en mesure de faire face à une demande importante d’énergie pour
alimenter les usines, les commerces et les maisons d’habitation dont le nombre ne fait
qu’augmenter à cause de la prolifération des nouvelles constructions. Conséquence : les
grandes usines (Sotexki, Bralima, Sorgeri, Regideso…) ne peuvent tourner à plein régime.
Ce problème énergétique risque de s’amplifier avec la construction, à Kisangani, d’une
cimenterie (en coopération avec l’Inde) dont les besoins énergétiques sont estimés à
5.000 kW, soit 80% de la capacité totale du groupe turboalternateur (6.500 kW) de la
centrale hydroélectrique qui doit être soit réhabilitée, soit remplacée (groupe 1).
Le projet envisage de se concentrer tant sur la production que sur la distribution et la
gestion des abonnés. La priorité sera donnée à l’augmentation de la production
d’électricité par la mise en service du groupe 1 de la centrale hydroélectrique, et à la
réhabilitation des réseaux de moyenne et basse tension de la ville. L’objectif étant
d’augmenter d’environ 50% le nombre de bénéficiaires (abonnés domestiques) par la
suppression des branchements illicites.
Lire le document.
4 octobre 2008 :
Arrivée de 5 transformateurs d'une capacité de 630 KVA.
C'est une dotation du Gouvernement de la RDC.
Le matériel a été réceptionné à l’aéroport de Bangoka par le ministre provincial de l'énergie, le Dr MATA AMBANGENE, et le Directeur provincial de la SNEL-Kisangani. « L’arrivée de ces transformateurs constitue un premier pas vers la résolution des problèmes d'électrification de la ville de Kisangani » a stigmatisé le ministre provincial de l’énergie.
Il est annoncé l'arrivée prochaine de matériels accessoires tels que disjoncteurs, 1000 mètres de câbles de moyenne tension et 950 compteurs.
(Source : www.cinqchantiers-rdc.com)
Juillet 2008 :
Dans le hall de la centrale, les trois turbines produisent l'électricité pour la ville de Kisangani.
Juillet 2008 :
La salle de commande.
Le tableau de contrôle.
Le pont-barrage retient une partie de l'eau de la Tshopo qui est conduite par un canal jusqu'à la centrale :
Avant de descendre vers les turbines en contre-bas, l'eau du canal est filtrée par une grille qui retient végétation et morceaux de bois susceptibles d'endommager les hélices. On voit à l'avant-plan la prise d'eau de la turbine qui est à l'arrêt. Le "panneau" est relevé et empêche l'eau d'accéder à la conduite. A l'arrière-plan, les deux prises d'eau des turbines qui sont en fonctionnement.
A gauche, au ras de l'eau, le panneau relevé. Le bâtiment à l'arrière-plan est le toit de la centrale.
Divers problèmes empêchent une distribution régulière de l'électricité :
- Les crues de la Tshopo qui inondent le site d'exploitation :
Les lignes de hautes eaux atteintes en 1961 et 1997.
- Le manque de moyens techniques :
Ces containers contiennent les matériaux fournis par Alstom pour la révision et la réparation des turbines mais il manque les appareillages tels postes à souder et machines-outils pour la mise en oeuvre.
-
Le réseau de distribution inexistant ou mal en point :
Les branchements domestiques se font souvent "à la congolaise" et provoquent surtensions, court-circuits et détérioration des infrastructures comme par exemple la destruction de transformateurs ce qui conduit à des coupures d'électricité de plusieurs jours pour des quartiers entiers.
28 janvier 2009 :
La Belgique est disposée à intervenir dans la réhabilitation
du barrage hydroélectrique de la Tshopo,
à Kisangani dans la Province Orientale, par l’octroi
d’un financement de huit millions d’euros, a déclaré
lundi, le 28.01.09 à Kinshasa, le chef de section
coopération de l’ambassade de Belgique en République démocratique du Congo (RDC), Paul Cartier,
rapporte Xinhuanet dans sa livraison du 28 janvier
2009.
Dans la perspective de la construction d’une usine
de cimenterie dans cette province, M. Paul Cartier a
souligné que ce projet de réhabilitation pourra être élargi à la hausse pour atteindre 12 millions d’euros
en renforçant ce barrage d’une section II.
La Belgique, a-t-il dit, est prête à financer l’étude de
pré-faisabilité de cette extension.
Sur les trois turbines du barrage hydroélectrique actuel,
l’une est à l’arrêt tandis que les deux autres fonctionnent à une capacité très réduite bien qu’elles
aient été remises en marche récemment.
Le barrage hydroélectrique de la Tshopo, construit
sur la rivière portant le même nom, est la plus grande
centrale électrique fonctionnant dans cette province.
Il a été endommagé pendant la rébellion de 1964 à
1967 avant d’être réhabilité.
(Source BELTRADE-INFO n° 17 - janvier/février 2009 )
Septembre 2009 :
Mai 2010 :
Le projet de réhabilitation a réellement démarré en janvier 2010 et il consiste en trois phases parallèles et complémentaires:
- le remplacement du groupe 1 de la centrale de la Tshopo (durée des travaux : 30 mois)
- la réhabilitation des anciens réseaux de distribution électrique dans la ville et, si possible, la création de nouveaux réseaux dans des quartiers non équipés.
- le renforcement des capacités de la SNEL pour assurer une meilleure maintenance du matériel et surtout un meilleur recouvrement des factures par l'installation de compteurs à prépaiement."
(Source : Alain Nubourgh (BTC-CTB), mai 2010)
Juin 2011 :
La sortie des eaux ayant alimenté les turbines.
Octobre 2011 :
Travaux de réhabilitation de la centrale hydroélectrique de la Tshopo (Kisangani – RDC)
Remise en état des batardeaux du barrage (sablage et peinture) :
Remise en état de la poutre monorail et des chariots de manutention des batardeaux du barrage :
Février 2012 :
La turbine a été extraite du pertuis qu'on aperçoit derrière la barrière de sécurité en planches. Elle a été extraite grâce au pont roulant qui équipe la centrale et qui permet de soulever des charges jusqu'à 60 tonnes. C'est ce pont roulant qui a servi à mettre en place les turbines mais aussi toutes les pièces de l'alternateur, il y a 56 ans.
La nouvelle turbine et l’alternateur du groupe n° 1 ont été réceptionnés en usine en Italie et en Slovénie à la mi-septembre 2011 et ils sont en cours d’acheminement vers Kisangani. Le nouveau groupe devra être opérationnel en septembre-octobre 2012 et porter la production de la centrale de 13 à 20 MW.
(Source : Alain Nubourgh (BTC-CTB), février 2012)
Février 2012 :
Tranchée pour câble MT (Moyenne tension) sur la commune de Kabondo.
Les travaux pour la réhabilitation des réseaux de distribution ont été confiés à l’entreprise belge CEGELEC qui a commencé le creusement des premières tranchées, le 18 janvier 2012, dans la commune de Kabondo, avant d’aller dans les communes de la Tshopo, de Makiso, de Mangobo et de Kisangani. Plus de 25 km de lignes MT-BT souterraines et 15 km de lignes aériennes seront ainsi remplacés pour améliorer la distribution. Vingt cabines seront remises à neuf ou remplacées. Sans compter les quartiers de Zinia 1 et 2 et de Météo 1 et 2 qui se verront électrifiés par la pose de 12 km de nouvelles lignes. Tous ces travaux se termineront d’ici la fin de l’année 2012.
(Source : Alain Nubourgh (BTC-CTB), février 2012)
Février 2012 :
Les ouvriers portant l'uniforme de la Cegelec effectuent le tirage d'un câble MT dont on voit la bobine à l'avant-plan.
Tirage d'un câble MT.
Mai 2012 :
Les avant-distributeurs et les distributeurs. Voir l'explication ICI.
Placement de l'alternateur.
5 juillet 2013 :
Inauguration de la centrale de la Tshopo réhabilitée.
La cérémonie d'inauguration a été présidée par le Ministre Belge de la Coopération au Développement, Jean-Pascal Labille, ainsi que par le Gouverneur de province, Jean Bamanisa. Plusieurs autres personnalités de la province y étaient invitées.
Les travaux de réhabilitation de la centrale avaient pour but d'améliorer la production, la distribution et la gestion de l'énergie électrique dans la ville. Les résultats obtenus à ce jour, à la date de clôture du projet AFEK, font état d'une augmentation substantielle de la production du courant électrique d'environ 50% (soit de 13 MW à 19.65 MW) et du raccordement au réseau de 8000 nouveaux abonnés domestiques dans la ville.
Lire le communiqué ICI.
23 juillet 2013 :
Cliquer sur l'image ou ICI pour voir la vidéo sur YouTube. Vous pouvez aussi la télécharger.
Ce document présente la réhabilitation de la centrale par la Belgique et contient des interviews des principaux acteurs économiques de Kisangani.
Septembre 2023 :
Février 2024 :
Canal d'amenée d'eau.
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