- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Sans date :
Dépôt de transit.
Coin de magasin - Transit.
Une ferme.
Une ferme avec des ânes.
1927 :
Papazoglakis et Georghiou
Industria et Cristaleau.
Documents extraits du livre "Pionniers méconnus du Congo Belge" de Georges Antippas.
Afin d'exploiter des comptoirs commerciaux en Afrique et au Congo Belge, la société PAPAGEO fut créée en 1927.
Sans date :
Bière WALDORF importée par Emm. N. Antonopoulo.
Sans date :
Magasin principale de l'Etat.
La société S.C.E. BARMAN (1931) :
Le siège central de la Maison S.C.E. Barman.
"Pour l'entretien des dispensaires (soins gratuits aux indigènes, N.D.L.R.), il faut donc prévoir des ressources. .../... Une résidente de Stanleyville, Mme Barman, s'est volontairement mise à la tête d'un Comité qui s'est proposé de réunir des fonds : en 1924, ce comité a fourni 20.000 francs qui ont été remis au Service Médical .../..."
(Source : "Notes sur les dispensaires ruraux de la Province Orientale", R. Mouchet, octobre 1925)
BARMAN (Simon-Daniel),
Administrateur de sociétés (Minsk-Russie, 27.4.1884 - Bruxelles, 20.12.1930).
Barman, de son vrai nom Cyrinski, Zymal, est né en 1884, en Pologne. Il a, dès l'âge de seize ans, quitté son pays, abandonnant son nom de Cyrinski pour celui de Barman. Se rend alors en Angleterre, puis en Afrique du Sud ; vient au Congo belge, vers 1912, et y fait une rapide et brillante fortune.
Barman, qui était un self-made man, était le type parfait de l'homme d'affaires africain de l'époque, qui a tout tenté et à qui tout a réussi. Il exerça divers métiers : il commença comme colporteur au Katanga, allant de village en village, avec un ballot d'étoffes sur le dos. A Kasongo, avec son frère, il exploita une factorerie. Il se rendit ensuite à Stanleyville, où il mena ses affaires à leur apogée.
Il a rendu des services signalés à l'armée belge d'Afrique, pendant la guerre 1914-1918; il a consenti notamment des avances considérables à nos corps expéditionnaires et s'est occupé, en même temps, du ravitaillement de nos soldats noirs.
Fonda, à Stanleyville, l'Hôtel des Chutes (ainsi nommé parce que les cataractes du fleuve Congo sont proches) ; ce fut le premier grand établissement du genre de la Province orientale.
Créa la Société Congolaise des Établissements Barman (magasins d'articles pour Blancs et pour Noirs, fabrique de glace, d'eau gazeuse, de sirops, etc.).
Était au courant des ressources du Congo, de la perspective de son développement rapide. Tenait pour certain qu'un peu d'audace et beaucoup de méthode et des vues larges ne pouvaient être qu'une réussite. Savait, pour l'époque, voir grand et « en avance ». Avait la mentalité du vrai pionnier.
Obtint, vers 1925, la grande naturalisation belge, sous le nom de Barman.
Après son retour de la Colonie, s'installa à Linkebeek, près de Bruxelles. Au mois de mars 1920, fut soupçonné d'entretenir des relations avec le Gouvernement des Soviets. Le Parquet de Bruxelles estima qu'aucune charge sérieuse ne pouvait être relevée contre lui ; l'affaire fut classée.
La vie mouvementée de Barman se termina d'une façon dramatique. Il fut tué de trois coups de revolver par le nommé Michel Georghiou, sujet grec. Ce dernier venait, ainsi qu'il l'avait déjà fait à maintes reprises, solliciter un secours en argent. Le meurtrier s'est tué après avoir accompli son forfait.
Barman fit preuve, à maintes reprises, de générosité en faveur des œuvres coloniales. On lui doit notamment l'institution du prix S. D. Barman. Ce prix, d'une valeur de 25.000 francs., est attribué, tous les deux ans, au travail original jugé le meilleur ou à la découverte jugée la plus utile à l'agriculture coloniale, ayant pour auteur une ou plusieurs personnes de nationalité belge, résidant en Belgique ou dans la Colonie. Ces travaux ou ces découvertes peuvent avoir pour objet aussi bien des questions de médecine vétérinaire, de phytopathologie ou d'entomologie que des questions d'agriculture proprement dite, d'écologie ou de chimie agricole. Le ou les titulaires du prix ont le droit de porter le titre de Lauréat du Prix Simon-Daniel Barman.
Barman était chevalier de l'Ordre royal du Lion.
5 juin 1951. E. Seyde.
(Source : Inst. roy. colon. belge, Biographie Coloniale Belge, T. IV, 1955, col. 14-16)
(Source : "Tribune congolaise", 31 mars 1930 et 30 décembre 1930, p. 4.)
1926 :
Le magasin S.C.E. Barman.
Immeuble de commerce.
Factorie rive gauche.
Voir aussi les magasins de la Belgika, comme celui-ci et la page "Cartes postales".