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Extrait de cette CARTE réalisée en 2011.
- Fondation en 1911.
- Jusque 1934, sous la gestion de la REPCO (Régie des Plantations de la Colonie).
- De 1934 à 1950 sous la gestion de l'INEAC.
- A partir de 1950 : OCR (Office du Café Robusta).
- Installation en 1953 d’une ferme-école, sous la gestion de l’OCR, pour la formation de colons stagiaires.
1958 :
La station avec l'alignement des maisons et des plantations.
La flèche jaune est simplement un repère qui montre le même bâtiment sur la vue satellite suivante.
2010 :
"La désignation “ferme-école” pour Lula est un peu trompeuse à mon sens. La but de la formation des colons-stagiaires n’était pas d’en faire des fermiers mais des planteurs de café, de palmier et d’hévéa. Les plantations avec les pépinières et les usines de traitement sur le site de l’OCR en faisaient l’endroit idéal. Il me semble que l'ensemble du domaine faisait 3000 ha, mais j'ignore si cette superficie était toujours la même à la fin de la colonie.
Néanmoins, il y avait une petite porcherie, un poulailler, un petit cheptel et des étangs pour compléter les connaissances. Les activités en relation avec les animaux de ferme n’étaient pas prioritaires. Il est fort possible que "ferme-école" était une dénomination provenant de l’administration à Bruxelles (voir le Moniteur Belge).
Les ânes des photos ci-après ne faisaient pas partie du programme des cours. Ils circulaient à Lula en broutant un peu partout et pour l’amusement des habitants."
(Source : Peter Simon, avril 2021)
1973 :
Vue aérienne de la station.
Cliquer sur l'image ou ICI pour une vue plus grande avec identification des bâtiments.
Vers 1952 :
Camion Dodge. L'inscription à droite : OCR, LULA, T (Tare) et CU (Charge Utile).
Probablement le vieux bâtiment des bureaux non loin des usines de traitement du latex et d'huile de palme. A remarquer : le traitement du bois à la créoline qui a provoqué des coulures sur les murs.
(Source : Peter Simon, avril 2021)
Le chemin de fer menant à Ponthierville (Ubundu).
La vallée des étangs de pisciculture et le petit bâtiment servant d'abri à la pompe à eau. Je me souviens avoir accompagné mon père lors d’une inspection de cette pompe. Les pentes suggèrent que c’est près de la source d’eau (côté sud) qui alimente les étangs. L’eau des étangs passait ensuite via un moine de vidange dans un ruisseau (côté nord) dont le cours menait au fleuve.
(Source : Peter Simon, avril 2021)
Etang de pisciculture.
Mes souvenirs d’enfance concernant les étangs :
1) présence d'un solide radeau constitué de 6 fûts de 200 litres et d'une plate-forme soudée sur les fûts et couverte de planches.
2) un concours de pêche à la ligne aux tilapias pour les colons-stagiaires. L'équipement était standard et non sophistiqué : cannes à pêche bambou et hampes de plumes comme flotteurs, larves de mouches comme appât pour lesquelles le fumier des porcs était une bonne source.
3) la nage dans l'étang était déconseillée à cause des sangsues.
4) fabrication d'une nasse en treillis métallique. Des feuilles de manioc
introduites à l'intérieur servaient d'appât.
(Source : Peter Simon, avril 2021)
1955 :
Citadins émerveillés par un veau.
Comme les animaux sont plus photogéniques qu'un séchoir de café ou une pépinière de palmiers, ils ont été photographiés ou filmés d'avantage.
Bien que la formation à Lula concernait aussi les animaux de ferme, la très grande majorité des stagiaires s'est tournée vers des plantations. Mon père, ingénieur agronome qui s'occupait de la formation des colons-stagiaires, accompagnait régulièrement les stagiaires pendant les "prospections". Il s'agissait de les aider dans le choix entre les concessions mises à disposition par l'état. Il me semble que la superficie standard était d'environ 100 ha avec un droit d'occupation de 30 ans. Un spécialiste des titres fonciers de cette époque pourrait expliquer quel était le cadre juridique exact.
(Source : Peter Simon, avril 2021)
Exemple d’un plan officiel d’une concession de 85 ha.
1954 - 1955 :
Récupération de l’ânesse Mosika et son ânon qui s’étaient installés sur la barza d’un pavillon. Mosika est morte du tétanos. Après le couple d’ânes bruns, il y a eu l’ânesse grise et son ânon (voir ci-après).
(Source : Peter Simon, avril 2021)
1955 :
Visite de la petite porcherie par des amis citadins.
(Source : Peter Simon, avril 2021)
1955 - 1956 :
Anesse pleine devant la porcherie à l’ombre d'un bouquet de bambous.
(Source : Peter Simon, avril 2021)
1956 :
Le petit cheptel.
Quelque part au bord du pâturage et près d’un bâtiment se trouvait un dipping tank.
De l’autre côté du chemin visible sur la photo habitait la famille Hollemans. M. Hollemans était le comptable de l’OCR (Office du Café Robusta). Dans mes souvenirs, ce lieu où se trouvaient quelques bâtiments était le centre administratif de l’OCR. Les bureaux pour les aspects techniques se trouvaient près des usines de traitement.
(Source : Peter Simon, avril 2021)
Suivi de la production des arbres hévéa à Lula dans une plantation mixte de café et hévéa. L’arbre, mais aussi bien le latex liquide et le produit après traitement étaient dénommés "mopila".
(Source : Peter Simon, avril 2021)
Voici un documentaire qui montre le traitement du latex après récolte. Ce n'est pas au Congo, mais le processus en plus ou moins similaire.
Session 1956-1957 :
Jeep de Lula photographiée devant le magasin de photo Alberto, avenue de l'Eglise (affiche "CONCOURS DE PHOTOGRAPHIE" en vitrine).
Colons stagiaires suivant un cours en plein air.
(Source : Peter Simon, avril 2021)
1957 :
Familles Catoul et Nivarlet.
Familles Catoul et Nivarlet.
(Source : Gabriel RAHIER, extraits de son site)
"Nous arrivons au Congo en 1957. Nous sommes accueillis pas les dirigeants de la "ferme école" de Lula où mes parents vont faire un stage d'un an. Cela change, les parents qui retournent à l'école ! Papa, pour terminer sa préparation à la culture du café et maman, pour apprendre les premiers soins et connaître la faune et la flore du pays.
Et la vie s'installe doucement... L'école de Stan, je n'en parlerai pas car je n'y ai pas de trop bons souvenirs. Arrive la fin du stage de mes parents. Terminé et réussi pour les deux. Bravo ! Ils n'ont pas perdu leur temps à l'école ! On peut partir pour Watsa..."
(Source : Gabriel RAHIER, extraits de son site)
2007 :
Le site n'est plus entretenu.
Les anciens bâtiments ne sont plus utilisés.
Des bâtiments tombent en ruine.
2012 :
Ce qui reste du site : voir le Journal Mongongo 62, page 4 (ONC / SENAMA).
Merci à Peter Simon pour sa précieuse collaboration lors de la réalisation de cette page.