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Louis Napoléon Chaltin (1857-1933) a combattu victorieusement les arabes aux StanleyFalls en 1893.
(Source WIKIPEDIA)
Aujourd'hui (2008), l'Avenue Chaltin s'appelle Avenue Finant en mémoire du premier Bourgmestre de la Commune Makiso.
(Source Trésor KIBANGULA)
1957 :
Voir la situation du bâtiment sur la vue d'avion.
Ces photos sont extraites de ce site.
1952 - 1953 :
Maison de la famille Dassy à l'époque coloniale (coin avenue Chaltin et avenue Colonel Strauss).
Cette maison faisait partie d'un groupe d'habitations de fonction réservées aux agents de l'Etat avec femme et enfants, essentiellement des enseignants de l'Athénée. Ces habitations étaient situées avenue Colonel Strauss et avenue Binnie.
Il n'y avait pas de charges (ni loyer, ni eau, ni électricité à payer). Le compteur électrique était logé dans un abri extérieur (voir photo jointe).
Autre très gros avantage: tous les soins, visites chez les médecins et hospitalisations étaient totalement gratuits.
Je me souviens que, la famille s'agrandissant, notre père a demandé que l'arrière de la maison soit prolongé d’une grande chambre, d'une petite salle de bain et d'un bureau. Cela a été accepté et pris en charge par l'Etat.
Le mobilier était fourni gratuitement par ce que l'on appelait les "TP" ["Travaux Publics"] pour ceux qui le voulaient. Mais chacun était libre d'acheter ailleurs des meubles à son goût.
Aux TP, on pouvait aller choisir dans ce qui était proposé : armoires, buffets, garde-robes, tables, chaises, tables de nuit, lits, salons, fauteuils, étagères, garde-manger... On pouvait éventuellement demander un meuble en plus grande ou plus petite taille que ceux proposés mais on ne pouvait pas commander un meuble particulier sortant des modèles proposés. Même les matelas étaient à disposition. Le tout était simple mais remarquablement solide !
Les avantages ne s'arrêtaient pas là.
Les billets d'avion étaient gratuits pour les aller-retour avec la Belgique lors des "termes" réglementaires. Au début, ces termes étaient de 3 ans : par exemple, nous sommes arrivés en 1946 et notre premier retour gratuit eut lieu en 1949. Ensuite, ces termes furent de 2 ans jusqu'en +/- 1955, puis tous les ans. En 1957 et 1959, mon père a même décidé d'effectuer ce retour en Belgique par bateau, ce qui était tout à fait permis. En 1957, après la navigation fluviale de Stan à Léo sur le Lieutenant Lippens et le train de Léo à Matadi, nous avons accompli la traversée sur le Charlesville (escales à Lobito et Ténériffe). En 1959, même périple mais sur le Général Olsen pour le fleuve et le Beaudouinville pour le transatlantique.
Notre premier retour par avion en 1949 fut une succession d'escales "sauts de puce" en DC3. En 1951 et 53, c'était en DC4 et, à partir de 1955, en DC6. Les escales traditionnelles changeaient d'un voyage à l'autre: Djouba (+ quelques autres, en 1949, DC3), Libenge et Bangui (DC4 uniquement), Kano... Khartoum... Le Caire... Tripoli... Léopoldville (1960) . En DC4, c'était généralement 2 ou 3 escales, en DC6, 2, mais parfois une seule, souvent Le Caire. Nous avons pris pour la première fois un Boeing 707 en 1960 à Léopolville, lors de notre retour définitif.
(Source : Jacques et Michel DASSY, avril 2023)
1971 :
Au fond à gauche, l'avenue Colonel Strauss, actuellement (2010) rue Salumu. A droite, l'avenue Chaltin, actuellement avenue Finant, qui mène à l'Athénée Royal. La maison au centre faisait partie des logements de fonction de l'Athénée Royal et était occupée par la famille Dassy. Elle fut ensuite réservée aux notables de passage de la Ville.
"En 1971, malgré quelques périodes de gros troubles, l'allure générale était encore bien pimpante : bas des arbres badigeonné de blanc, parterres bien entretenus, routes propres et même notre maison, que j'ai vue de près, avait manifestement été repeinte, étonnamment de la même couleur beige/jaune qu'à l'époque coloniale."
(Source Jacques DASSY)
Février 2010 :
Cette maison est en 2010 le Bureau de représentation provinciale de la Province Orientale de la Commission Electorale Indépendante (C.E.I.).
La végétation visible sur la photo de 1971 (voir plus haut) a complètement disparu. Il est difficile de comprendre la logique de cette disparition. Le climat de Kisangani est chaud et humide. Pour rendre ce climat supportable, une solution économique consistait à créer un maximum de zones d'ombres ainsi qu'un environnement frais. C'est pourquoi la ville de Stanleyville était une véritable oasis grâce à ses nombreux buissons et palmiers qui avaient l'avantage de pousser rapidement et de procurer ombre et fraîcheur à la population. De plus, l'aspect de cette végétation donnait à la ville son cachet caractéristique de ville agréable à vivre. La ville de Kisangani mériterait de retrouver cette apparence qui serait en harmonie avec la tendance écologique actuelle de protection de la nature. Pourquoi ne pas demander aux scientifiques compétents de l'Unikis d'élaborer un projet de réhabilitation arborestière de la ville qui serait financé par le public et le privé? Cela témoignerait d'une gestion politique intelligente et ce serait plus rentable à long terme que repeindre des bordures de trottoir ou des ronds-points. Si on veut favoriser le tourisme à Kisangani, il serait astucieux de présenter la ville dans un écrin de verdure.
(Jean-Luc ERNST, août 2010)
1982 ? :
Passer le curseur sur l'image.
2007 :
Bâtiment en construction visible sur cette vidéo.
Février 2010 :
En bleu, l'ex-maison Courteville montrée au début de cette page.
2010 :
Le bâtiment de la CELPA (Communauté des Eglises Libres de Pentecôte en Afrique) construit à l'angle de l'ex-avenue Chaltin (avenue Finant actuellement) et de l'ex-avenue Lothaire (avenue Abbé Kaozi).
Février 2014 :
Le bâtiment abrite à présent (2014) l'U.T.I. (Université Technologique Internationale).
L'U.T.I. avenue Finant (ex-Chaltin). A droite, l'ex-avenue Lieutenant Simonet, actuellement avenue Bondekwe.
Février 2014 :
En direction du nord-ouest (vers l'Athénée). A gauche, le bâtiment clair est l'ex-magasin Peneff.
En direction du nord-ouest (vers l'Athénée).
A droite, le tennis.
A gauche, nouvelle construction (voir vue satellite ci-après).
La nouvelle construction, à droite, est l'Institut National de la Statistique.
A gauche, la rue Bondekwe (anciennement rue Lieutenant Simonet).
En direction du Sud-Est. A droite, l'ex-magasin Peneff.
A gauche, le centre culturel Ngoma. A droite, l'ex-avenue Colonel Tilkens.
A l'extrême gauche, les bâtiments de l'Ecole primaire de l'Athénée. A droite, l'ex-avenue Capitaine Hanssens.
Avril 2014 :
L'immeuble CELPA. A droite, derrière les arbres, le Congo Palace.
Le bâtiment CELPA à l'angle de l'ex-avenue Chaltin (à gauche), actuellement avenue Finant, et de l'ex-avenue Lothaire, à droite devant le Congo Palace.
A gauche, le bâtiment CELPA et à droite (vers les 3 palmiers), l'ex-avenue Lothaire, actuellement avenue Abbé Kaozi, qui se prolonge vers l'ex-avenue Binnie.
Le bâtiment CELPA.
L'angle ex-avenue Chaltin, ex-avenue Lothaire. Le bâtiment CELPA est à droite (voir le raccord photo avec la vue ci-dessus).
CELPA à gauche et Congo Palace à droite.
Le panneau visible à gauche sur la photo précédente.
Avril 2015 :
L'Institut National de Statistiques.
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