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Epoque coloniale. Pas d'image.
Publicité parue en 1957-1958 dans le Programme commémoratif des Fêtes du 10ème Anniversaire de l'Athénée.
"Matermaco s'occupait de la vente d'engins de génie civil tandis que Comuele était beaucoup moins technique. Ces deux sociétés avaient des administrateurs communs: Thève, Collin, Pitzele, etc. Comuele importait et vendait des articles les plus divers tels que les frigos Servel, le horse meat, la peinture Ditzler pour carrosserie, les peintures Lavenne, l'huile de palme venant de son siège d'Aketi, de même que les bois, les pneux US Royal et Kleber Colombe, etc, cette liste n'étant pas limitative. Comuele a été par après déclarée en faillite. Son erreur était une trop grande dispersion des produits. Par exemple, nous devions contacter des entrepreneurs pour des tôles, ensuite prospecter tout le commerce indigène pour des chemises, puis visiter les garagistes pour uniquement leur vendre de la peinture, etc. J'ai signalé au fil du temps et à maintes reprises qu'il était indispensable d'étoffer les gammes, mais on ne m'a pas écouté. J'oublie de dire que Comuele avait aussi pris la représentation de la voiture Frégate et des jeeps Willis.
Je me souviens également qu'à mon arrivée à Stan, les chefs de siège successifs reprenaient à l'inventaire 500 ballots de green ground prints (tissu pour femme indigène) qui étaient invendables. Afin d'en finir avec cette immobilisation ridicule (et de libérer de la place), j'avais pris le taureau par les cornes et ai vendu ces imprimés avec une perte sensible.
Pour vous situer le groupe, Matermaco et Comuele (et bien d'autres) relevaient du groupe Cominière.
Matermaco n'avait pas d'immeuble à Stan. Dans cette ville, Comuele était installée avenue Lieutenant Storms, je crois, mais j'hésite car après plus de 50 ans, ma mémoire a parfois des ratés."
(Source : Léonce JACQUET, juillet 2009).